Le monde automobile est en émoi parce que la commission de l'environnement du Parlement européen a adopté la position suivante : 40% de réduction d'émissions de CO2 des VN en 2030 par rapport aux niveaux de 2021, 30% de "véhicules à émissions nulles ou faibles" vendus par constructeur dès 2025, 40% en 2030. Ce dernier objectif serait contraignant, ce qui signifie que des pénalités financières seraient envisagées pour les constructeurs n'y parvenant pas.
Ces objectifs fixés par la commission de l'environnement vont au delà des propositions initiales de la Commission européenne. Toutefois, rien n'est encore définitif à ce stade. L'ACEA elle-même "attend le vote en séance plénière le mois prochain" avant de se fâcher définitivement. Même le groupe socialiste au Parlement européen, pourtant d'accord avec les dernières propositions de la commission de l'environnement, se veut prudent : "Ce vote est de bon augure dans la perspective du vote en plénière en octobre" a écrit l'eurodéputée française Christine Revault d'Allonnes Bonnefoy.
Une fois le vote en séance plénière du Parlement européen effectué, il s'agira d'entrer ensuite dans une période de dialogue tripartite entre le Parlement, la Commission et le Conseil européen pour dégager une position commune sur les émissions de CO2 des VN.